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De l’histoire commune des Allemands et Français

vue et documentée avec des références postales par

Harald Schultze

Traduit par Dr. Regine Arndt, Großburgwedel

Pendant ma jeunesse j’ai collectionné des timbres. Etant adulte et disposant d’un peu de temps libre j’ai voulu reprendre cette activité. Mais j’ai vite réalisé que je devais modifie ma manière de travailler avec les timbres. Entre temps ceux qui me manquaient dans mes collections étaient devenus très chers. Même si j’avais été en mesure de les acheter, le résultat n’aurait pas été satisfaisant car on met le timbre ou la série manquaient dans l’album et souvent on ne les regarde plus. Cela n’aurait pas été un travail sérieux qui m’aurait plu. J’ai été content de trouver finalement une solution pour mon problème en combinant mon intérêt philatéliste avec celui pour l’histoire.

Dès mon enfance dans la maison familiale je m’étais intéressé à l’histoire. Mon père, un homme cultivé et instruit qui s’occupait lui-même des thèmes historiques m’a beaucoup apporté. Il a éveillé le même intérêt en moi et m’a procuré de la lecture appropriée. Dans le Nordwest-Zeitung de Oldenbourg du 13.2.1958 il y a une photo de moi prise parhasard me montrant comme élève dans la Bibliothèque d` Etat à côté d`une pile de livres: Je voulais m`informer sur le Procès de Nuremberg contre les criminels de guerre. Cette lecture intensive a probablement été décisive pour moi dans le choix de mes études et de ma profession future de juriste.

J`ai d`abord jeté mon regard sur l`histoire des Huguenots. Cette idée m` a été transmise par ma mère qui avait des ancêtres huguenots (Her- lan) qui on dû quitter la France à cause de leur religion pour s ́installer d ́abord dans la Palati- nat et plus tard, quand les Français aussi occu- -paient cette région, dans le comté de Baden- Durlach, le “Ländle”, comme ma mère disait. Avec un exposé intitulé “La Tolérance et ses traditions - Les Huguenots en Allemagne” j ́ai participé á une compétition pour débutants. Plus tard j`ai à nouveau utilisé une partie des documents de cet essai.

Il faut expliquer le mot “compétition”. Il s`agit d`expositions organisées par le Comité des Philatélistes Allemands, où on peu montrer son travail dans des vitrines. Bien sûr il y a aussi des expositions sans compétition, mais dès le début je m`étais décidé à participer à ces compétitions, parce qu`ainsi on est obligé de développer et d`améliorer constamment son travail.

Pendant les dernières treize années j`ai participé à des expositions locales (rang 3), régionales (rang 2) et internationales (rang 1), ces dernières avec des prix internationaux. Au total, vingt expositions m`ont apporté de nombreuses médailles d`or remises selon des règles strictes. En ce qui concerne les médailles il faut savoir que - contrairement au sport - on ne gagne rien, au contraire, on paie une partie des frais de l`exposition. Comme je suis allé - souvent avec ma femme Helga - à de nombreuses expositions j`ai connu des régions en Allemagne où je ne serais jamais allé. Ces événements philatélistes et touristiques m` ont apporté un grand plaisir.

Dans ce contexte on s`étonne peut-être de l`expression “Francais historique”. Ce qui m`a frappé beaucoup et quer beaucoup de visiteurs ont confirmé après avoir regardé les exposés c`est que à travers des documents postaux, on peut démontrer des aspects de l`histoire commune des Allemands et Français qu`on ne trouve dans aucun livre d`histoire, particulièrement dans le domaine de l` illustration de la communication de l`époque en question pour laquelle le courrier était un instrument important.

Pour la production technique des feuilles j’ai choisi un carton léger de format DIN A 4 plus qui a un q3centimètre de plus à droite et à gauche pour les documents postaux. Le sens de la “technique- fenêtre” est aussi d’obtenir plus de place pour les documents différents. Cela veut dire par exemple qu’on montre seulement la partie de la lettre qui est importante pour le thème.S’il s’agit par exemple du cachet le reste de la lettre est caché derrière le carton. Pour mieux comprendre cette technique on voit sur la page suivante une feuille au recto et une feuille au verso dans un format considérablement réduit.

J’ai essayé d’expliquer les passages historiques en les illustrant avec beaucoup d’images différentes (il y aseule-ment une exception, voire I.,5.5 et III, 3.2) et avec de nouveaux documents postaux, pas seulement des lettres, cartes postales, cachets et timbres. Dans la plupart des cas les documents exposés sont le résultat d’une longue recherche intensive dans les boîtes des négociants, en particulier à l’occasion des ventes aux enchères.Pendant la recherche j’étais confronté au problème qu’on trouve une grande quantité de matériel du monde entier pour un thème zoologique par exemple, mais que cela n’est pas le cas pour une recherche historique montrant des aspects nouveaux et se limitant à deux pays seulement.

Les images dans ce livre ne peuvent pas complètement refléterl’impression des exposés. Il n’est pas possible de comprendre l’importance et de voir la beauté d’une lettre du 18ème siècle pliéeplusieurs fois et avec un cachet au verso dans toute la intensité.Mais on peut suivre le fil conducteur que j’ai décrit à travers l’ histoire commune des Allemands et Français, et cela aussi pourune époque où les documents n’ existeront plus. En écrivant cela je pense avant tout à mes fils et mes petits-fils qui liront ce livre et qui s’étonneront peut-être de ce que leur père et grand-père a fait pendant son temps libre.

Berenbostel, septembre 2016

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